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Conseil Communal

Conseil communal

Le compte rendu de la séance du 19 septembre.

La séance débute avec une minute de silence pour les victimes des récentes catastrophes naturelles au Maroc et au Liban. Après quoi, le président Cedric du Monceau (Les Engagés) partage une citation du politologue et économiste italien Riccardo Petrella – professeur émérite de l’UCLouvain – et pour y correspondre, invite les conseillers à faire rêver l’assemblée.

La démission de la conseillère Paule-Rita Maltier (Ecolo) est actée. Son remplaçant, Abdou Diop, prête serment.

Médiation

La bourgmestre Julie Chantry (Ecolo) présente la convention à passer avec l’ASBL « Le Point Médiation » pour l’organisation d’une permanence gratuite un vendredi matin par mois. Notre population pourra bénéficier d’un premier rendez-vous gratuit, pour savoir si la démarche de médiation a du sens dans le cadre du conflit (de voisinage, par exemple) qui la concerne. Les consultations suivantes seront payantes, à un tarif adapté aux revenus.

Le conseiller Nicolas Van der Maren (OLLN2.0-MR) estime que la convention n’est pas assez claire et se demande si les agents de quartier – qui sont en première ligne – et une partie des agents du service Juridique communal ne pourraient pas être formés à la médiation. La Ville va donner 4000€ et mettre un local à la disposition de cette ASBL, mais on ne sait pas vers quoi on dirige le citoyen, ni où s’arrête le gratuit. « La convention vaut pour un an, est reconductible automatiquement, avec une évaluation à six mois. J’aurais préféré qu’on conditionne le renouvellement à une évaluation positive. »

La bourgmestre répond que la permanence sera assurée par des juristes formés spécifiquement pour la médiation, personne en interne de l’administration n’a une telle formation. Elle permettra de soulager certains services administratifs qui ne savent pas toujours où envoyer les gens qui font part de conflits. Les termes de la convention ont été travaillés par les juristes de la Ville et ceux de l’ASBL afin que les permanences puissent commencer en octobre. La convention vaut effectivement pour un an, on peut conditionner la reconduction à une évaluation positive après cette année.

Le conseiller Jacques Otlet (OLLN2.0-MR) se demande si on n’est pas en train de piquer le travail des avocats. « Pour les libéraux, la liberté est importante. Ici, on oriente de facto le citoyen vers une structure, je n’aime pas ça. Sauf s’il s’agit d’un médiateur communal. »

La bourgmestre explique qu’un médiateur existe déjà en cas de différend avec l’administration. Le champ principal ici, ce sont les conflits de voisinage. Il n’y a pas 1/10e des gens qui vont faire appel à un avocat pour ça. Le service rendu par l’ASBL vient en complément de la justice de paix. « Le but de la médiation, c’est d’arriver à ce que chacun fasse un pas dans le sens de l’autre, pour construire ensemble une solution à un problème. » C’est par ailleurs moins coûteux que les services d’un avocat.

La minorité (OLLN2.0-MR et Kayoux) s’abstient, les autres (Ecolo, Les Engagés, PS) votent pour.

Acquisition

Un point important concerne le souhait de la Ville d’acquérir une parcelle verte dans le centre d’Ottignies, entre le glacier Carette et le centre de massage thérapeutique Belle Chine. Le site est superbe, avec de très beaux arbres, traversé par la Dyle… La Ville le rendrait accessible au public et pour ce faire, y consacrerait le subside wallon obtenu dans le cadre de l’appel à projet « Maillage vert et bleu en milieu urbain ». Les négociations avec les propriétaires ne sont pas encore abouties mais vont dans le bon sens.

« L’étude des vulnérabilités a démontré l’importance de pérenniser un espace vert en plein centre et d’empêcher l’urbanisation d’un terrain en bord de Dyle », note la bourgmestre. « Des promoteurs sont déjà venus avec une demande de principe pour réaliser une belle barre d’immeubles à cet endroit ! »

Le conseiller Nicolas Van der Maren signale que son groupe est convaincu de la nécessité d’avoir plus de verdure en ville. Ceci n’est qu’une étape, il faut d’autres parcelles, car celle-ci est finalement très petite. « Vous avez évité le mot « expropriation », or c’est bien ce qui est prévu si la négociation n’aboutit pas. Si un accord est trouvé, nous votons le point sans problème. Sans accord, la question de l’expropriation doit venir dans un second temps, nous souhaitons la retirer du mandat que le Conseil donne au Collège à ce stade. »

Julie Chantry remarque que ce n’est pas évident d’avoir les moyens financiers pour acquérir ce genre de parcelles, c’est le subside régional qui le permettra ici. « Je n’ai pas évité le mot expropriation à dessein. Le principe est celui d’un accord avec le propriétaire. Le Comité d’acquisition d’immeubles a indiqué deux montants, dont un « de remploi » activable en cas d’expropriation pour cause d’utilité publique. C’est une marge qui est prévue. Ça permet de faire comprendre aux propriétaires que si besoin, on pourrait aller jusqu’à l’expropriation. »

Le conseiller David da Câmara Gomes (Ecolo) constate que cet achat est une « pierre centrale » dans le cadre de l’aménagement de la place du Centre et des berges de la Dyle. « On a la possibilité d’avoir un espace vert et de ne pas densifier, on peut rêver à quelque chose de vraiment bien pour l’avenir de la ville, il nous FAUT ce terrain ! Quitte à ne pas se rogner les moyens de passer par l’expropriation si la négociation échoue. »

La bourgmestre regrette que la minorité OLLN2.0-MR mette le débat où il n’est pas. « Vous donnez l’image que la majorité exproprie à tout-va, vous vous trompez complètement ! »

« Si vous deviez en arriver à l’expropriation, vous repasseriez devant le Conseil ? », souhaite s’assurer le conseiller Jacques Otlet. Le directeur général confirme, car il s’agit d’un acte juridique. Le conseiller remarque alors que la Ville n’est pas obligée de passer par le Comité d’acquisition, dont le dynamisme n’est pas évident. « On peut passer par un notaire ! » A ce moment, pas de montant de remploi.

« Je vous laisser la paternité de votre jugement à propos du Comité d’acquisition. La demande a déjà été faite au Comité en tant qu’organe compétent, ils ont déjà transmis leur réponse », répond Julie Chantry.

Au final, seuls les deux conseillers Kayoux s’abstiennent, les autres votent pour.

Commissariat

Un autre point important concerne l’implantation du commissariat de police.

La bourgmestre rappelle comment le commissariat de la rue du Monument, vétuste, a été inondé en juillet 2021. Le Collège était parti sur l’idée d’en reconstruire un nouveau au même endroit, car c’est le plus grand terrain que la Ville possède. Mais une nouvelle piste se présente : le SPF Finances (le cadastre et la TVA) va quitter le bâtiment qu’il occupe au n°12 de l’avenue Paul Delvaux (à droite en descendant, depuis la gare). Et les propriétaires sont disposés à le vendre !

Le site présente de nombreux avantages : sa localisation centrale, la proximité de la gare, le grand parking (il faut une centaine d’emplacements pour la police), la surface du bâtiment (3300m², pour la police qui en demande 3000), les espaces de bureaux parfaits…

Sollicité le 31 juillet, le Fonctionnaire délégué a donné un avis favorable. Certes ce bâtiment a lui aussi été inondé en 2021 (entre 25 et 35cm, beaucoup moins que le bâtiment de la rue du Monument), mais on n’est pas en zone inondable. A la Ville de prendre des dispositions pour que la police puisse continuer à fonctionner en cas d’inondation du rez-de-chaussée.

Le conseiller Nicolas Van der Maren rappelle que Valmy Féaux avait déjà eu l’idée d’implanter le commissariat à la rue Paul Delvaux, dans les années 90 ; la situation à la rue du Monument était provisoire, en attendant de concrétiser cette vision. « On nous propose enfin un début de commencement. Il faut dire que la pression est intense depuis ces derniers mois : les inondations, le Collège qui vacille, le policier qui déclare dans la presse que « La bourgmestre n’en a rien à foutre » … Comme c’est bientôt les élections, on suppose qu’on va nous sortir d’autres lapins du chapeau magique : la place du Centre, le désenfumage de Louvain-la-Neuve… et peut-être même, que la salle Jules Ginion est désormais fonctionnelle ! Vive la politique ! »

Le conseiller demande à pouvoir disposer d’un comparatif (le montant suggéré par le Comité d’acquisition pour le bâtiment de l’avenue Delvaux vs la construction d’un bâtiment neuf… car une rénovation coûtera certainement plus cher qu’une nouvelle construction) avant de donner un accord de principe. « Ce que vous n’avez pas dit et qui n’est pas négligeable, c’est le fait que le bâtiment existant pourra être investi plus rapidement. La police a déjà trop attendu ! »

Julie Chantry regrette que la minorité politise les choses, en remettant sur le tapis ce qui s’est dit lors de la crise de 2022. « On ne sort pas des lapins de notre chapeau, on travaille pour faire aboutir des dossiers qui nous tiennent à cœur et qui sont essentiels pour le bien-être de tout le monde. Le reste, ce sont des chicaneries dont les citoyens n’ont rien à faire ! »

La conseillère Françoise Duthu (Ecolo) ne voit pas où, à Ottignies, on pourrait disposer d’une surface aussi intéressante.

« A 50m de là, à hauteur du rond-point. Ou à Samaya. Il y a plein d’alternatives », répond Nicolas Van der Maren.

L’échevin des Bâtiments Abdel Ben El Mostapha (PS) dément : le commissariat ne peut pas rentrer sur le terrain situé 50m plus haut (dont la Ville n’est propriétaire que d’une partie), il n’y aurait que 50 places de parking.

Il est décidé de passer à huis clos, pour pouvoir parler de chiffres. Le public est invité à sortir, la diffusion est interrompue sur Facebook.

Après quoi, le vote se fait à l’unanimité moins l’abstention des deux conseillers Kayoux. Sport, rues réservées au jeu…

L’échevin des Sports Benoît Jacob (Les Engagés) présente différents subsides, notamment 5000€ au complexe sportif de Blocry, qui se chargera de rénover le Mur du marathonien, œuvre de Gérard Wibin datant de 1991, située à l’entrée du quartier de L’Hocaille.

L’échevin de la Mobilité Hadelin de Beer de Laer (Ecolo) communique l’évaluation qui a été faite du dispositif « rues réservées au jeu ». Trois rues sont concernées : les rues Victor Sténuit, de l’Escadron Brumagne et des Peupliers, avec des succès différents. La rue Sténuit demande de passer à un dimanche/mois plutôt que chaque dimanche du mois.

Le groupe OLLN2.0-MR reste avec des questionnements déjà partagés lors de séances précédentes. Il apprécie cependant cette évaluation, qui montre que les parents sont prudents : les enfants restent sous leur surveillance, il ne faut pas qu’ils aient l’impression que la rue est un espace sécurisé.

La bourgmestre rappelle que ce n’est pas le Collège qui a inventé ce concept, lequel fait partie du Code de la route et est pratiqué ailleurs. « On répond à des demandes, c’est quelque chose de tout à fait réglementé. On ne fait pas des élucubrations, comme ça a parfois été mis sur la table. »

Nicolas Van der Maren répond qu’il est légitime que les conseillers d’Ottignies-Louvain-laNeuve demandent des éclaircissements pour les rues spécifiques de leur territoire.

L’échevin de la Mobilité rappelle que les demandes sont acceptées uniquement si une large majorité des riverains y sont favorables. « A ce moment, c’est délicat de s’y opposer. ».

La conseillère Anne Chaidron (OLLN2.0-MR) vote contre, les autres votent pour.

Il est encore question des subsides culturels, des budgets 2024 des fabriques d’églises, des bâtiments communaux, de l’éclairage public…

En fin de séance, le conseiller Nicolas Van der Maren interroge le Collège sur les grosses perturbations sur les lignes GSM, dans le centre d’Ottignies. Benoît Jacob, Philippe Delvaux et Julie Chantry font état des contacts pris avec les différents opérateurs et leurs arguments : un problème de stabilisation du réseau après le remplacement d’équipements, notamment. « Certains prétendent que le problème viendrait du fait que la commune refuse des antennes, ce n’est pas le cas », assure la bourgmestre. « Il y a des problèmes que les opérateurs n’arrivent pas à mettre à jour. Qu’est-ce qui se cache derrière ça… ?

Le conseil se termine avec le traditionnel quart d’heure de questions-réponses. Pour le revoir sur Youtube : https://youtu.be/hOJi3ZtuWIA (lien à cliquer).

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