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Une COP28 BIS à Ottignies

Quelque 150 élèves en 5e secondaire à l'Athénée Royal Paul Delvaux se sont retrouvés à Ottignies, le 11 mars, pour se mettre dans la peau des représentants politiques de pays présents lors des grandes conférences climatiques (COP).

La conférence de Dubaï sur les changements climatiques « COP28 » s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre 2023.

Le 11 mars, 150 élèves en 5e secondaire dans les deux implantations de l'Athénée Royal Paul Delvaux (ARO Villas à Ottignies, Lauzelle à Louvain-la-Neuve) se sont retrouvés sur le site des Villas pour une « COP28 BIS », à l’initiative de leurs trois professeurs de géographie, en collaboration avec le WWF.

« Rassembler les élèves de nos deux implantations pour les faire travailler ensemble, cela se fait rarement », constate Benoît Jacquemart, professeur de géo à l'ARO Lauzelle. « Grâce à la dynamique du jeu de rôle, ils ont compris la difficulté de parvenir à des accords internationaux, malgré la conscience de l'urgence climatique. »

Quatre résolutions

Par groupes de 3-4, les élèves ont été amenés à représenter les pays participants, riches et pauvres. Ils ont dû s’y intéresser, se renseigner sur leurs forces et faiblesses économiques, comment chaque pays est touché par les changements climatiques… et réfléchir à quatre résolutions, sur le thème de l’alimentation, l’accueil des réfugiés climatiques, la limitation des émissions de gaz à effet de serre et la contribution au Fonds pour le climat destiné à aider les pays victimes du réchauffement.

« Chaque groupe a dû créer un blason représentant son pays et ses richesses, imaginer un slogan, travailler sur sa position par rapport aux différentes résolutions. Au moment de la COP, les groupes ont d’abord discuté entre alliances, pour s’entendre sur ce qu’ils voulaient ou ne voulaient pas, et dégager une position commune. Les négociations sont venues ensuite, sur chaque thématique, pour essayer d’atteindre un accord. »

« C’est vraiment compliqué ! »

A l’issue du processus, l’Ottintois Louis Degand, en 5e secondaire à Lauzelle, était enchanté de l’expérience, quoiqu’un peu dépité. « Tout le monde a besoin de choses différentes : de l’argent, de la nourriture, du pétrole. Chacun essaie d’obtenir ce dont il a besoin. C’est vraiment compliqué ! » Représentant le Venezuela, riche en pétrole, son équipe cherchait à obtenir des fonds pour pouvoir enclencher une transition énergétique. « Parce qu’on pollue énormément. »

Les trois professeurs - Benoît Jacquemart, Karina Seynaeve et Pierre Daumerie - ont été ravis de voir comment les jeunes se sont glissés dans la peau des dirigeants (les représentants du Koweit portaient même les vêtements traditionnels !), ont réfléchi ensemble, appris à s’exprimer en public, négocié, et se sont engagés pour le climat. Un beau travail sur la démocratie.

(MCD - 11/03/24)

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