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Le "SOL" de L'esplanade au Conseil du 25 octobre

Le compte rendu de la séance est en ligne ! Il y a surtout été question du Schéma d’Orientation Local (SOL) dit « de L’esplanade ». Le projet fera l’objet d’une enquête publique, du 15 novembre au 22 décembre. Une présentation à destination du grand public sera organisée le 28 novembre à 20h.

 

Citant Saint-Exupéry - « Dans la vie, il n’y a pas de solutions toutes faites. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions suivent » - le président du Conseil Cedric du Monceau souhaite à tous d’être des Petits Princes et de viser des étoiles.

Convention avec le CPAS de Mont-Saint-Guibert

La bourgmestre Julie Chantry explique que ne trouvant pas de candidat travailleur « article 60 » parmi les personnes aidées par notre CPAS, pour assumer une fonction avec des besoins spécifiques, la Ville s’est tournée vers le CPAS de Mont-Saint-Guibert. Une convention doit être établie avec celui-ci.

Le conseiller Jacques Otlet est très surpris : il s’agit d’un job pour le contrôle du stationnement, qui ne demande pas des qualifications très poussées. N’y avait-il vraiment personne qui puisse y répondre, parmi les bénéficiaires de notre CPAS ?

Le président du CPAS Michaël Gaux répond qu'il n'y avait effectivement aucun profil compatible, il fait confiance aux services, lesquels privilégient évidemment les personnes de la Ville.

3 abstentions.

Réduction de nos émissions de CO2

Les conseillers votent à l’unanimité pour le renouvellement de l’adhésion à la Convention des Maires. En 2016, notre Ville s’était engagée à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre. Désormais, elle vise une réduction de 55% à l’horizon 2030.

« Il faut qu’on sache de quand on part, pour pouvoir évaluer si l’objectif a été atteint : de maintenant, de l’an 2000, des années 90 ? », demande le conseiller Nicolas Van der Maren.

L’échevin en charge de l’Energie Abdel Ben El Mostapha répond que le point de départ est 2014. "Depuis, nous avons atteint 31% de réduction (hors piscines). Avec Renowatt et l’installation prochaine de la biomasse pour les bâtiments de la Ville au centre d’Ottignies, on espère atteindre 54% de réduction. La nouvelle piscine permettra, elle, de réduire les émissions de 52%. »

Nicolas Van der Maren estime qu’il serait intéressant d’avoir les chiffres des années 90, pour pouvoir comparer nos efforts aux efforts européens.

SOL de L’esplanade

Un gros point concerne l’adoption provisoire du Schéma d’Orientation Local (SOL) pour l’extension Nord-Est du centre urbain de Louvain-la-Neuve. Ce processus urbanistique a suivi la consultation populaire au sujet de l’extension de L’esplanade. Près de 25 habitants ont participé à 5 ateliers, en 2019, pour apporter leurs remarques sur l’analyse contextuelle proposée par le bureau d’études Impact et définir 21 objectifs stratégiques. Le Collège a conservé la plupart de ces objectifs et les a complétés par d’autres, avant de définir une série d’objectifs opérationnels. Il s’est ensuite penché sur la traduction de ceux-ci à travers une carte. L’avant-projet de SOL a fait l’objet d’un Rapport sur les Incidences Environnementales (RIE) en 2021. Le bureau d’études a intégré les différentes remarques dans le projet de SOL et la carte d’orientation qui l’accompagne.

L’échevin en charge de l’Urbanisme Benoît Jacob présente la vision globale (développer un quartier de ville vivant et favorisant la mixité globale), énumère les objectifs généraux (qui concernent la forme urbaine en cohérence avec Louvain-la-Neuve, la qualité de l’entrée de ville, de la gare et des espaces publics, ainsi que la mobilité douce et l’intermodalité) et communique brièvement les objectifs spécifiques.

Le projet fera l’objet d’une enquête publique, du 15 novembre au 22 décembre. Une présentation à destination du grand public sera organisée le 28 novembre, à 20h, à Louvain-la-Neuve (NDLR: dans l’auditoire Cardijn C12 (HELHa), rue de l’Hocaille, 10, en présence de l’auteur de projet. Accessible pour les personnes à mobilité réduite via le chemin des Sages).

La bourgmestre Julie Chantry précise qu’il n’y a pas eu de grands changements depuis l’adoption de l’avant-projet par le Conseil en décembre 2019. « Les objectifs sont restés dans leur sens, mais ont été modifiés dans leur forme. »

La conseillère Florence Vancappellen remarque que la commune a déjà fait beaucoup en matière de participation, mais qu’il faut communiquer encore plus pour ce dossier « hors-norme ». En publiant les différentes pièces du dossier sur le site olln.be, par exemple (NDLR : ce que le Collège prévoit). Elle signale que des avis partagés demeurent, sur l’allongement de la dalle, la couverture des quais de la gare…

La conseillère Bénédicte Kaisin s’interroge au sujet de la densité attendue avec ce développement, l’aide possible pour permettre aux jeunes d’accéder au logement, la problématique des inondations, la hauteur des bâtiments, la couverture de la gare, le financement de l’achèvement de la dalle… Son colistier Nicolas Van der Maren regrette le retard pris dans ce dossier, « que le covid seul ne peut pas expliquer. J’ai envie de dire « Tout ça pour ça » : une consultation populaire, des ateliers participatifs… tout ce travail de gestation hyper long pour accoucher d’une souris. Vous avez bien fait de ne pas rappeler ce que le SOL a déjà coûté à la Ville, car beaucoup de gens seraient choqués. » Il évoque l’intérêt de voir se créer une halte de produits frais dans le périmètre du SOL.

La bourgmestre répond aux différentes questions et qualifie les conseillers de la minorité de « mignons » parce qu’ils parlent de choses qui n’ont rien à voir avec le SOL, dit-elle. « Nous aussi, on voudrait bien qu’il y ait du logement pour les jeunes ; nous aussi, on voudrait qu’il y ait une halle de produits frais. Mais cela n’entre pas dans les objectifs du SOL. » Elle ajoute qu’on ne peut pas parler de retard dès lors qu’il n’y a pas de délai pour la réalisation d’un SOL. Elle rappelle que notre Ville était la première à lancer un SOL, lorsque l’outil a été prévu par le CODT wallon. Avant, il s’agissait de PCA. « Il faut définir des objectifs et les formuler de la façon la plus précise possible, afin de ne pas laisser place à l'imprécision, ce qui est assez compliqué. »

L’échevin en charge de la Mobilité Hadelin de Beer de Laer annonce que la gare des bus restera là où elle se trouve actuellement mais sera modifiée. Ce n’est finalement pas si loin de la gare.

« Je préfère être mignon que méprisant », répond Nicolas Van der Maren à la bourgmestre. Il regrette qu’il ait fallu 5 ans pour définir des objectifs aussi généraux (des lieux de vie conviviaux, des espaces végétalisés…)

« Des objectifs généraux, par principe, sont généraux », reprend la bourgmestre. « Mais il y a aussi des objectifs spécifiques bien plus détaillés ! »

La minorité s’abstient, les autres votent pour.

Environs de la gare d’Ottignies

L’échevin de l’Urbanisme Benoît Jacob demande d’approuver l’ouverture d’une nouvelle voirie, qui permettra de relier l’avenue Albert 1er (à hauteur du passage à niveau, lequel sera fermé dans le cadre du réaménagement du site de la gare d’Ottignies) au croisement avec l’avenue de Masaya, en passant par le futur quartier Samaya et en longeant les voies. Ceci pour éviter un cul-de-sac, suite à la fermeture du passage à niveau.

Pour le conseiller Nicolas Van der Maren, c’est mettre la charrue avant les bœufs. « Vous nous demandez d’anticiper un permis qui n’a pas été délivré. D’aucun contestent la suppression même du passage à niveau. »

« Si le ministre refuse le permis, cette voirie tombera à l’eau » répond l’échevin.

« C’est la Ville qui impose à la SNCB la réalisation de cette voirie, car nous pensons qu’elle sera nécessaire le jour où le passage à niveau sera fermé », précise la bourgmestre Julie Chantry.

La minorité s’abstient, les autres votent pour.

L’échevin de l’Urbanisme demande ensuite de voter contre la création d’une voirie à la rue Clovis Dumont . Un promoteur souhaite y construire plusieurs maisons et appartements, le Collège a jugé la densité trop importante et refusé le projet. 6 conseillers s’abstiennent.

Subsides culturels

L’échevin de la Culture Hadelin de Beer de Laer demande d’approuver le nouveau règlement relatif à l’octroi de subsides pour des événements culturels ponctuels (0,50€ par participant estimé, montant qui peut augmenter suivant certains critères : inclusion de publics fragilisés, prise en compte de l’environnement...). Tous les groupes représentés au Conseil ont participé à son élaboration, ce qui a été très apprécié.

Le règlement prévoit que si les bénéfices de l’événement sont deux fois supérieurs au subside octroyé, celui-ci devra être remboursé.

« Vous avez réussi à faire en moins d’un an ce que d’autres ne réussissaient pas en une mandature complète », félicite le conseiller Nicolas Van der Maren. « Cela fait longtemps qu’on le demandait ! »

2e modification budgétaire 2022

L’échevin du Budget Philippe Delvaux présente la 2e modification budgétaire de la Ville. A l’ordinaire, on constate une augmentation des recettes de 689.437€ par rapport à la première modification budgétaire (suite à la révision de la dotation du Fonds des Communes et la légère augmentation de l’impôt des personnes physiques (IPP) et du précompte immobilier). Les recettes stationnement/zone bleue sont revues à la baisse. Les dépenses augmentent de 385.916€ par rapport à la première modification budgétaire, même si celles relatives au personnel et au fonctionnement diminuent (- 45.808€ et - 13.872€). Ce sont les transferts et la dette qui expliquent l’augmentation (+ 60.717€ pour les premiers, + 384.879€ pour la seconde). « L’augmentation des dépenses de dette est liée au remboursement d’emprunts à haut taux d’intérêt », précise l’échevin.

A l’extraordinaire, il faut notamment prévoir un budget complémentaire pour la construction de la nouvelle piscine. Elle coûtera 5 millions de plus que prévu, dont 1,6 million à charge de la Ville, qui devra les emprunter. Certains projets (Renowatt et Piwacy) sont reportés à l’année prochaine, ce qui permettra de réduire les emprunts

La minorité s’abstient.

Cultes, taxe de séjour

L'échevine des Cultes Nadine Fraselle présente les budgets 2023 des Fabriques d'églises. Comme elle l’a expliqué au Conseil de septembre, les dépenses d'énergie sont en croissance mais maîtrisées, grâce à un plan d'économies. La minorité s'abstient, en demandant que des mesures structurelles soient adoptées pour réduire les dépenses d'énergie, notamment le regroupement de messes. L'échevine répond que ce projet est à l'étude.

En charge des Finances de la Ville, le président du CPAS Michaël Gaux détaille la mise à jour du règlement sur la taxe de séjour, qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2023. La taxe reste à 1,15€/personne adulte/nuitée ; le règlement distingue désormais les nuitées (apparts hôtels…) et les logements mis en location.

Tribune libre

En fin de séance, le conseiller Cédric Jacquet regrette l’imbroglio qui a vu le Collège refuser, avant de finalement accepter, la tribune libre envoyée par la minorité pour le bulletin communal de novembre. Entretemps, majorité et minorité ont accepté de réfléchir ensemble au cadre des tribunes libres. La bourgmestre Julie Chantry annonce que le sondage relatif au bulletin communal, lancé en juin, a obtenu plus de 300 retours. Les réponses sont à l’analyse.

Pour voir ou revoir la séance : https://youtu.be/1FUrOtfS72U

Plusieurs sujets du Conseil ont fait l’objet d’articles séparés (nouvelle conseillère, écoles communales, gestion des déchets…), à lire sur notre site.

(MCD - 07/11/22)

 

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