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Se chauffer sans trop dépenser

Quand environnement et économie d’argent s’accordent, et quand la laine se change en euros…

Les statistiques rapportent que la consommation moyenne de gaz pour le chauffage domestique s’élève à 24000 kWh par an, ce qui correspond grosso modo à 2500m3 par an. Cela signifie entre autre que certaines installations consomment jusqu’à 5000m3 ou davantage. Si tel est le cas, un petit travail technique ou psychologique sur sa consommation s’impose.

Les mois de novembre à mars sont bien évidemment très consommateurs, puisqu’à eux seuls, ils représentent souvent plus de quatre cinquièmes de la consommation annuelle. En termes pécuniaires, la facture annuelle est en moyenne de 1800 euros ; et peut parfois dépasser 3500 euros.
Les derniers degrés domestiques sont les plus onéreux. Et un ou deux degrés en moins à l’intérieur, facilement compensés par une couche de laine, peuvent souvent se transformer en une diminution de 5 à 10% de la facture de chauffage. Simplifions : au bout d’un an, le gain peut atteindre 200 à 350 euro.

Le site energie.wallonie.be nous indique que diminuer la température de 21 à 19 degrés permet de réduire la facture de chauffage jusqu’à 12%.

Beaucoup de petits gestes peuvent contribuer à réduire un peu la facture de chauffage. Non seulement un ou deux degrés en moins pendant l’hiver peuvent déjà apporter une contribution visible. Mais aussi… :

Un thermostat judicieusement placé dans la maison permet une meilleure régulation de la température. Un thermostat programmable est certainement indiqué, et il vaut mieux le placer sur un mur intérieur.

Avant de partir en vacances d’hiver, la température d’ambiance peut facilement être abaissée en-dessous de 15 degrés. Non seulement cela diminuera la consommation énergétique pour le chauffage, mais cela rendra aussi l’habitation moins hospitalière pour les locataires invertébrés qui aiment passer l’hiver au chaud… Au bout de quelques années, ces populations préfèreront aller se loger ailleurs.

Un feu ouvert à la maison ? Pourquoi pas… C’est cosy, mais cela reste une combustion. Et puisque l’air nécessaire à la combustion est prélevé dans le salon, de l’air frais sera forcément prélevé à l’extérieur. Ceci diminue d’autant le bénéfice du feu ouvert. Si le caractère cosy de la flamme offre une atmosphère chaleureuse, on trouve sur le marché des formules permettant de visionner la flamme sans avoir de combustion.

Laisser parler son portefeuille…

Les factures de consommation d’énergie représentent une source d’information importante. Savoir où se situe sa propre consommation par rapport à une moyenne dans une ville donnée est une indication utile. Cela peut suggérer quelques petits travaux d’isolation.

Le site energie.wallonie.be mérite d’être consulté. Sous la rubrique « Particuliers » se trouvent quelques pages intéressantes, dont :
Mon gaz, mon électricité
Économiser l’énergie au quotidien
Aides et primes
Guichets de l’énergie

Les sites de certains fournisseurs d’énergie permettent également d’effectuer des simulations de factures. Chacun d’eux s’efforce

d’être le meilleur, et une comparaison croisée est parfois pertinente, et permet de se rendre compte que le choix d’un fournisseur n’est pas simple.
Et lorsque la comparaison n’est pas avantageuse, l’argumentation devient parfois « intéressante », avec un message du genre « Pour 106,89 euros de plus par an seulement, vous pourrez déjà profiter de la magie de notre énergie. » Soyons critiques !

Savoir s’il faut se chauffer au bois, au gaz, au mazout ou à l’électricité n’est pas une question facile. Le gaz est certes plus propre que le mazout, mais dans les deux cas, on brûle quand même le capital accumulé de la photosynthèse. Le bois est sympathique, on n’y brûle que les intérêts de la photosynthèse, mais les intérêts pourraient bien vite s’épuiser. En outre, les fumées ne sont pas forcément les plus propres. Les pellets sont probablement énergétiquement plus avantageux que les bûches, dans la mesure où le taux d’humidité y est plus faible. Ce n’est cependant pas la panacée : la production des pellets (découpage, séchage, conditionnement et transport) a forcément un coût énergétique. L’électricité est facile à l’installation et à l’entretien. Et cette forme d’énergie peut être produite de diverses manières, ce qui permet une certaine indépendance par rapport au mode de production. Malheureusement, la noblesse de l’électricité contraste fortement avec l’usage banal qui en est fait.

Quelques sites utiles :
Belpower.be
Electrabel.be
Eneco.be
Eni.be
Essent.be
Luminus.be
Octaplus.be
Cwape.be
Energie.wallonie.be

Personne de contact : Benoit Debbaut (ZGViX2JhdXRAeWFob28uZGU=)
 

« Les opinions exprimées dans cette fiche n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de la Ville d’Ottignies-LLN. »

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