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5 fontaines à Louvain-la-Neuve, avec ou sans eau ?

Le centre urbain de Louvain-la-Neuve comprend 4 fontaines dont deux sans eau ! La cinquième se trouve au beau milieu des bois...

La Fontaine de l'arbre qui pleure

Cette fontaine a été créée et baptisée ainsi par l'ancien garde forestier Jean-Claude Mangeot, pour le plus grand plaisir des promeneurs. Un jour de tempête, un grand chêne est tombé à cause du vent. Attristé par cette perte, le garde forestier a voulu rendre hommage à l’arbre tombé en érigeant une fontaine. Le bac de la fontaine est un tronc d’arbre creusé qu’il faut changer tous les 10-15 ans car il s’abime avec l’eau. L’eau de la fontaine vient directement du sol. Elle est pompée un peu plus haut dans le bois et amenée jusqu’à la fontaine.

La Fontaine aux masques

Située entre la Grand-Place et la place Cardinal Mercier, cette fontaine pourrait bien passer inaperçu tant elle se fond dans le paysage. Créée par Jean Willame en 1981, elle est composée de blocs de pierres superposés aux stries verticales qui comportent de vagues visages humains. Mais il y manque un élément essentiel : l'eau ! C'est la volonté de l'artiste qui, par ce choix, veut faire passer un message...
On peut lire une certaine inquiétude sur les visages des masques parce que l’eau est absente. Ces lignes creusées pourraient évoquer l’eau qui coule mais elles pourraient tout autant évoquer ces grandes étendues de sable dans le désert qui, balayées par le vent, laissent apparaître des dessins similaires. Dans cette zone de terre où l’eau est rare voire inexistante, il est très difficile pour la végétation ou les hommes de vivre. En choisissant de ne pas animer cette fontaine avec de l’eau, l’artiste nous fait donc réfléchir sur l’importance de cet or bleu.

Le Cylindre Assyrien 

Cette sculpture ne passe pas inaperçu et questionne de part ses curieuses inscriptions et par sa forme imposante. Composée de marbre rouge, cette fontaine a été sculptée par Didier Rousseau et offerte à la Ville par la communauté assyrienne vivant à Louvain-la-Neuve, une jolie manière de partager leur culture et leur patrimoine. Ce projet fut choisi parmi d'autres suite à un concours qui imposait pour cette place une création contemporaine inspirée de l'Antiquité assyrienne.
Pour comprendre ce que représente cette fontaine, il faut remonter le temps à près de 4000 ans ACN. C’est à ce moment-là qu’en Mésopotamie, les hommes font de grandes découvertes comme par exemple les premières formes d’écriture et ce, grâce à un cylindre gravé, que l’on nomme aussi sceau-cylindre. Ce petit objet que l’on peut facilement tenir en main est décoré de part et d’autre de dessins, de symboles et de pictogrammes ayant une signification. Il suffit de faire rouler le sceau-cylindre sur de l’argile fraîche pour que chacune des inscriptions s’y impriment. Ainsi de la même manière que nous utilisons un Bic et une feuille, les hommes de l’époque utilisaient le sceau cylindre et l’argile. Cette invention est étroitement liée aux premières formes d’écriture qu’on appelle aussi écriture protocunéiforme.
C'est de l'alphabet hérité de cette civilsation pionnère dont s'est inspiré l'artiste qui a choisi de graver des pictogrammes archaïques sélectionnés pour leurs qualités esthétiques et leur interaction visuelle.

La fontaine de la place Galilée

Cette sculpture non figurative sur la place Galilée, on la doit une fois de plus à Jean Willame. C'est bien une fontaine mais l'eau y fait défaut, non par volonté de l'artiste cette fois-ci, mais à cause d'un défaut technique. Sa drôle de forme pesant de toute sa masse dans l'espace urbain lui a valut d'être baptisée par les étudiants du nom de "crotte de mammouth".

Léon et Valérie

Sans aucun doute la fontaine la plus célèbre de toutes à Louvain-la-Neuve et le rendez-vous par excellence des étudiants et des habitués du site, cette représentation de deux étudiants lisant un livre trône bien en vue sur la place de l'Université. La statue a été commandée par Michel Woitrin, ancien recteur et l'un des créateurs de la cité universitaire qui souhaitait une représentation des étudiants sur la place de l'Université. Gigi Warny en est la créatrice et a puisé son inspiration en voyant une photo de deux étudiants assis dans cette position. 
L’artiste veut, à travers la sculpture, raconter une histoire avec les personnages qu’elle met en scène de la même manière qu’un écrivain raconte une histoire. Pour y parvenir, elle fait attention au choix des gestes, des attitudes et des postures.
Les régionales ont été invitées par M. Woitrin et G. Warny à baptiser la fontaine. Ils l’ont intitulée « Léon et Valérie » en référence aux personnages d'une vieille chanson coquine du folkore estudiantin. Neuf petits jets fusent dans un bassin circulaire en dalles de béton, qui reçoit aussi l'eau du socle central. Le bassin et le socle, dessinés par Raymond Lemaire, sont en béton teinté de Bierges, dans le même ton que les « pavés de Bierges », qui garnissent la plupart des piétonniers de la ville.

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