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Première expérience de travail salarié

Pour 40 jeunes engagés dans le cadre d’Eté solidaire.

Chaque année, notre Ville engage des jobistes dans le cadre de l’opération Été solidaire initiée et cofinancée à 50% par la Wallonie. Cette année, 40 jeunes (de 15 à 21 ans) ont découvert une première expérience de travail.

« Nous les avons sélectionnés parmi une cinquantaine de candidats - un peu moins que les années précédentes - en veillant à la mixité fille/garçon et la mixité sociale », explique l’échevin de la Jeunesse Benoît Jacob. « Ils travaillent pendant 10 jours ouvrables, dans les infrastructures de la Ville/du CPAS ou de leurs partenaires : le Centre sportif des Coquerées, Notre Maison, la Ferme équestre, le Cercle d’histoire, Horizons neufs, l’AMO La Chaloupe, la Régie des quartiers… Six d’entre eux ont accompagné les ouvriers de notre service Travaux pour nettoyer notamment les berges de la Dyle, qui ont souffert suite aux inondations de juillet 2021. »

L’échevin et l'équipe du service de Cohésion et Prévention sociales de la Ville essaient de tenir compte des souhaits des jeunes, pour les répartir dans les différents lieux d’emploi.

« Ceux qui aiment le contact avec les personnes âgées sont envoyés à la Résidence du Moulin, ceux qui aiment les animaux vont à la Ferme équestre… Cela dépend aussi de quand ils sont disponibles. »

Cette initiative vise à impliquer les jeunes dans l’embellissement des quartiers, à développer le sens de la citoyenneté et de la solidarité vis-à-vis des personnes défavorisées ou en difficulté, à favoriser les liens intergénérationnels, à valoriser ou renforcer l’image des jeunes vis-à-vis d’eux-mêmes et des publics qui bénéficient de leur travail…

« La Région paie 7€/heure et la Ville ajoute un complément, pour faire environ 13€/heure, ce qui est déjà pas mal. »

Ponctuels et serviables

Julien Block, Manuella Niset et Alexandre Goossens ont été engagés pour installer une bibliothèque de généalogie dans les locaux du Cercle d’histoire Chago, à la Ferme du Douaire. La semaine suivante, ils ont aidé au tri des livres et revues des bibliothèques publiques.

« Il faut faire de la place pour les nouveautés qui rentrent. Retirer certains périodiques des collections, les scanner, changer les codes, les mettre dans des boîtes pour les donner », explique la bibliothécaire dirigeante Christine Moreau, qui accueillait des jobistes d’Eté solidaire pour la première fois. « Ils ont fait un inventaire de notre mobilier Evolukit, ce qui nous aidera pour nos prochaines commandes de mobilier. Ils ont nettoyé les livres à Louvain-la-Neuve (pas à Ottignies, parce que nos bénévoles le font à chaque retour) et recollé certaines étiquettes. Ils m’ont même aidée à installer un programme informatique, en l’absence de notre collègue compétent ! »

De l’avis unanime, les jeunes - ponctuels et serviables - ont donné entière satisfaction.

« Pour trois jeunes qui ne se connaissaient pas au départ, il y a eu une bonne entente. Ils se sont répartis les tâches, qu’il n’a jamais fallu expliquer plusieurs fois. J’ai même vu qu’ils lisaient sur le temps de midi : si Eté solidaire peut servir à ça aussi, c’est bien », se réjouit Christine Moreau.

Le fonds généalogique d’Edgard Haulotte

Les abonnés du Cercle d’histoire pourront désormais consulter les précieuses archives d’Edgard Haulotte, membre du Chago depuis sa création en 1994 et malheureusement décédé l’an dernier. Julien, Manuella et Alexandre ont déménagé une centaine de caisses de documents, de Court-Saint-Etienne à la Ferme du Douaire, avant d’aider à leur classement.

« Edgard était passionné de généalogie. Tous ses aïeux sont nés dans la région. En 1825, ses arrières-arrières-grands-parents ont construit une maison entre la ferme de Lauzelle et la ferme du Biéreau, où ils travaillaient. Elle existe toujours, c’est la plus ancienne maison de Louvain-la-Neuve, à la Verte Voie », explique le vice-président du Chago Jean Bidoul. « En faisant des recherches sur les origines de ma famille, j’ai découvert que les arrières-arrières-grands-parents d’Edgard étaient aussi les miens ! A l’époque, on se mariait souvent entre proches voisins. »

Le fonds généalogique d’Edgard Haulotte est donc une mine d’informations pour les habitants de notre ville qui souhaitent entamer/poursuivre des recherches sur les origines de leur famille. D’autant qu’Edgard a travaillé aussi sur l’histoire d’autres familles des localités voisines. En rangeant les boîtes, Manuella a découvert un recueil consacré à sa propre famille, dans lequel son grand-père figure : belle surprise ! Julien, lui, s’est intéressé à l’histoire des usines Henricot, dont il n’avait jamais entendu parler.

« Ces jeunes sont passés par le Parc à Mitrailles pour se faire vacciner mais ignoraient tout du passé de ce site », remarque Pierre Ponthière, membre effectif du Chago. « Nous avons pu les renseigner et leur montrer l’ensemble de nos ressources, les traces du passé – écrites – alors que tout est numérisé aujourd’hui. »

(MCD - 27/07/2022)

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