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Egalité hommes/femmes

Les élèves en 6e primaire à l’école communale de Limelette ont souhaité savoir comment les questions liées au genre sont traitées dans notre Ville.

 

« Si vous étiez une femme, auriez-vous le même salaire ?! »

Les élèves en 6e primaire à l’école communale de Limelette n’y ont pas été par quatre chemins, en interrogeant l’échevin Philippe Delvaux sur les inégalités de genre, le 15 mars, dans le cadre du projet « Le son d'enfants, l'émission radio des enfants qui s'engagent ».

« Depuis le début de l’année, la classe de Caroline Bayet est en contact avec une classe d’enfants malvoyants/aveugles du centre Siloé de Comé, au Bénin », explique Nathalie Delbar, animatrice de l'ONG Néolouvaniste Geomoun. « Ils ont appris à se connaître en s'échangeant des capsules audio. Ils ont réfléchi à ce qui se passe autour d'eux, ce qui les touche, ce qu’ils aimeraient changer. Ensemble, ils ont choisi de traiter l'égalité hommes/femmes, garçons/filles. »

En Afrique, les élèves ont monté des pièces de théâtre sur le sujet. A Limelette, ils ont traqué les clichés présents dans les magazines et inversé les rôles sur les photos. Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, filles et garçons sont venus en jupes à l’école… ce qui a suscité l’intérêt de la télévision et donc permis une belle médiatisation de l’initiative.

Après une animation par l’ONG « Le monde selon les femmes », les élèves de Limelette ont souhaité rencontrer un élu, pour savoir comment les questions liées au genre sont traitées dans notre Ville.

Autant d’hommes que de femmes

L’échevin Philippe Delvaux s’est fait un plaisir de répondre aux questions des enfants, lui qui souhaite instaurer une comptabilité genrée pour analyser les dépenses communales avec un autre regard.

« Quand on finance un terrain de football ou de rugby, on sait que c’est une majorité d’hommes qui en profiteront. A l’inverse, le « Pass-Sports » de notre Centre Sportif Local Intégré (CSLI) séduit une majorité de femmes, grâce à la souplesse de la formule. »

L’exemple a fait mouche : les élèves ont constaté que dans leur école, un planning prévoit des récréations « foot » et des récréations « jeux », pour que tout le monde y trouve son compte.

« Il y a autant d’hommes que de femmes à la commune, mais les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel. Certains hommes demandent aussi un congé parental, pour pouvoir s’occuper des enfants. Nous sommes très ouverts à cela », a expliqué l’échevin. « Cela dit, certains services ne comptent que des hommes (ils sont six à l’Informatique) ou que des femmes (quatre à l’Environnement, six ou sept au Personnel). »

Les enfants ont été ravis d’apprendre qu’ils connaissaient la seule femme qui fait partie des ouvriers communaux: elle est déjà venue effectuer des travaux de peinture à l’école.

Philippe Delvaux a rappelé que notre Ville était dirigée par une femme bourgmestre, pour la première fois de son histoire. « Il n’y en a pas beaucoup en région wallonne. Cela n’a pas été facile pour elle, elle a dû trouver sa place et se faire respecter. »

Quant à la question du salaire, l’échevin a été soulagé de pouvoir répondre par l’affirmative : le salaire des bourgmestres et échevins dépend du nombre d’habitants, pas du genre.

(MCD - 15/03/22)

 

 

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