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Commémoration de l’Armistice

Le 8 novembre, les autorités communales et les représentants des associations patriotiques d’Ottignies-Limelette se sont souvenus des soldats morts pour la patrie en 14-18. Avec 33 élèves de l’école communale de Mousty, qui ont eu la chance d’entendre le témoignage du Néolouvaniste Xavier Verzin, ancien résistant de la guerre 40-45.

« L’indifférence, l’intolérance, le racisme, l’individualisme, la violence… ne devraient plus jamais exister. »

L’échevine en charge des Associations patriotiques Annie Galban-Leclef s’est réjouie de la présence de 33 élèves de l’école communale des Coquerées (Mousty), de leurs enseignants Laurence Haulotte et Bernard Jaumain, et de leur directeur Dominique Destrebecq, le 8 novembre, pour commémorer l’Armistice de 14-18.

Après avoir déposé des fleurs devant le monument aux morts d’Ottignies (l’Ottintoise Cassandre Detaeye et le Stéphanois Youssef Taybi ont porté les gerbes ; le trompettiste de Mousty Olivier Marchal a assuré la sonnerie « Aux Champs » et la Brabançonne), les autorités communales, les représentants des associations patriotiques d’Ottignies-Limelette et les enfants ont gagné l’hôtel de ville, pour y entendre le témoignage passionné du Néolouvaniste Xavier Verzin, 98 ans, résistant de la guerre 40-45, qui a été membre de la Brigade Piron.

Annie Galban-Leclef a rappelé les terribles statistiques au lendemain de la guerre 14-18 : 9 à 10 millions de morts, 27 millions de blessés dont 6 millions sont restés invalides. « Le 11 novembre doit être un jour de recueillement pour se souvenir des valeureux soldats tombés pour la patrie, des veuves, des orphelins, et de toutes les familles endeuillées. A titre personnel, je peux vous dire que cette Grande Guerre m’a privée de mon grand-père maternel. Lors de la bataille de l’Yser, il a été gazé dans les tranchées. Il a pourtant combattu jusqu’à la fin de la guerre. Toute sa vie, il a souffert des voies respiratoires, il est décédé d’un cancer du poumon à l’âge de 60 ans. » L’échevine avait emporté le grand livre d’or de la Carte du Feu, dans lequel le nom de son grand-père figure.

Alors qu’on pensait la paix acquise – il y a quelques mois, qui aurait pensé que l’Europe serait à nouveau en guerre ? – la Russie a envahi l’Ukraine, le 24 février dernier. « A seulement 2250km de chez nous ! », s’est indignée l’échevine. « Des villes sont entièrement détruites, des enfants et des civils sont massacrés. » Elle a remercié les écoles, tous réseaux confondus, qui accueillent des petits réfugiés ukrainiens. « Nous savons comment vous parvenez à leur redonner confiance. »

L’école des Coquerées, justement, accueille plusieurs enfants originaires d’Ukraine. Depuis le mois de mars, elle organise des collectes de vivres et fait acheminer des colis alimentaires dans une ville d’Ukraine comptant plusieurs milliers de réfugiés qui ont dû fuir les régions attaquées. Quelque 107 colis viennent de partir, ce congé d’automne.

Flamme du Souvenir

Notre Ville programme désormais ses cérémonies patriotiques les jours de classe, pour que des élèves puissent y participer. C’est important d’entretenir le devoir de mémoire auprès des jeunes générations.

Elle continue cependant d’organiser le ravivage de la Flamme du Souvenir un samedi soir, avec des représentants des autres communes de notre province. Celui-ci a eu lieu le 5 novembre.

(MCD - 08/11/22)

 

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